Le dialogue intérieur est un espéranto qu’on remplit des
espoirs les plus fous, une phonétique essentielle à la survie de l’espèce.
C’est un alphabet inné qu’on aimerait assez clair pour nous faire oublier que
se frotter à l’extérieur n’est pas vraiment simple. A quelques mètres de la
surface, les choses se complexifient. La vue s’engourdit, les oreilles vous
sifflent la Marseillaise et l‘allégorie attaque la chair. A l’air libre, la
théorie et la pratique ne sont pas toujours les meilleurs alliés, c’est même
peu dire qu’elles se foutent très souvent sur la gueule.
Heureusement, l’âme n’est pas horizontale. Ni verticale.
Elle est le mouvement perpétuel, un rouet sans fin qui tisse une toile
d’araignée dangereusement statique pour qui se satisferait de l’ignorer.
Comme une sorte de peur nécessaire qui vous rend la vie
occasionnellement accueillante.
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