samedi 23 mars 2013

De la nécessité...


Le dialogue intérieur est un espéranto qu’on remplit des espoirs les plus fous, une phonétique essentielle à la survie de l’espèce. C’est un alphabet inné qu’on aimerait assez clair pour nous faire oublier que se frotter à l’extérieur n’est pas vraiment simple. A quelques mètres de la surface, les choses se complexifient. La vue s’engourdit, les oreilles vous sifflent la Marseillaise et l‘allégorie attaque la chair. A l’air libre, la théorie et la pratique ne sont pas toujours les meilleurs alliés, c’est même peu dire qu’elles se foutent très souvent sur la gueule.
Heureusement, l’âme n’est pas horizontale. Ni verticale. Elle est le mouvement perpétuel, un rouet sans fin qui tisse une toile d’araignée dangereusement statique pour qui se satisferait de l’ignorer.
Comme une sorte de peur nécessaire qui vous rend la vie occasionnellement accueillante. 

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