lundi 19 décembre 2011

Sachons différencier un adulte d’un chat congelé.

Lorsque arrivent les fêtes de fin d’année, l’adulte entretient son entourage de sa profonde aversion pour les obligations des fêtes de fin d’année. Lorsqu’on lui suggère qu’il lui suffit juste de ne pas le faire, l’adulte s’irrite.
Lorsqu’on soumet cette proposition au chat congelé, il reste stoïque. On en déduit que le chat congelé fait comme il le sent. Ou alors fait preuve d’une arrogance toute féline.
L’adulte rechigne au bon sens. Vers la fin de l’année, il met le mensonge du Père Noël dans la tête de ses enfants, puis attend qu’ils grandissent pour leur dire la vérité. Le restant de l’année, il lui apprend qu’il ne faut pas mentir, que c’est pas bien. Lorsqu’on lui en fait la remarque, l’adulte s’irrite.
Le chat congelé ne manifeste que peu d’intérêt pour les traditions. Ainsi, la même remarque ne lui fera ni chaud ni froid. Certains scientifiques pensent qu’il s’agit là d’un instinct de survie développé lors des périodes glaciaires. Cela dit, si on le lâche du haut d’une tour, le chat congelé ne retombe pas sur ses pattes. Comme quoi, l’instinct, vous repasserez.
L’adulte est libre de ses décisions. Il a son libre arbitre. Sauf si une multinationale l’achète à la mi-temps. Lorsqu’il découvre la supercherie, l’adulte, dans un sursaut de révolte intérieure, décide de reprendre les rênes de sa vie et manifeste sa désapprobation en se suicidant sur son lieu de travail.
Le chat congelé est étranger à ceci. Il sert d’appât aux adultes qui chassent l’iceberg.

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